Sharing Value

Méthode

Valoriser une entreprise est un exercice difficile : Bilan, Compte de Résultat, annexes ne donnent qu’une vision parcellaire de l’entreprise.
La richesse d’une entreprise dépasse largement la somme de ses actifs comptables.
Le capital immatériel a longtemps été associé à la richesse cachée de l’entreprise, cette partie significative de sa valeur que l’on ne peut véritablement lire dans les comptes sociaux. Dès l’apparition de ce concept dans les années 90, les spécialistes du sujet ont cherché à l`appréhender. L`un des pionniers en la matière, Jacky Ouziel a même créé le système immétrique destiné à la mesurer. 

En partant du principe que la valeur de marché reflète la richesse globale d’une entreprise, en opposition à la valeur comptable qui doit répondre à des contraintes plus normatives qu’économiques, on a tenté de rapprocher la valeur du capital immatériel de l’écart entre la valeur de marché et la valeur comptable. Ce que l’on appelle l’approche soustractive. 

Cette méthode est aisée à mettre en oeuvre lorsque l’entreprise étudiée est cotée et donc sa valeur de marché disponible :

Valeur du capital immatériel (ou Goodwill) = Valeur de marché - Valeur des capitaux propres (Book Value of Equity).

Mais cette valeur globale du capital immatériel ne précise pas sa répartition entre les différents actifs qui le composent. Or il est essentiel de comprendre ce qui fait la valeur immatérielle de l’entreprise. Est-ce son capital humain (exemple, une SSII ) ? Où est-ce sa R&D via un portefeuille de brevets (exemple, l`Industrie Pharmaceutique) ?

Ajoutons qu`appliquer ainsi cette méthode sur une entreprise non cotée, a fortiori une Start-up serait un exercice périlleux !

La méthode SharingValue, proche du Thésaurus Bercy II, opte pour la valeur du capital immatériel comme la somme des valeurs préalablement déterminées pour tous les Actifs Immatériels Stratégiques (AIS) qui le composent. 

Cette approche dite additive valorise le capital immatériel indépendamment de la valeur de marché et vise d’ailleurs à la définir, ce qui semble plus logique. Toutefois, le processus de création de valeur utilise tous les actifs oeuvrant en synergie. Il faut donc trouver une bonne méthode de mesure de chaque actif pour éviter de compter plusieurs fois la même chose et d’en déduire une valeur d’entreprise anormalement élevée. 

Notre méthode originale combine approche qualitative et valorisation financière du capital immatériel. Elle propose un système de valorisation crédible de l’entreprise grâce à une mesure réaliste et non redondante de la valeur des différents actifs immatériels de l’entreprise. 

La première étape consiste à segmenter le capital immatériel en plusieurs actifs nécessaires au processus de création de valeur. 

On en distingue une dizaine parmi lesquels :

L’évaluation SharingValue basée sur le capital immatériel offre une nouvelle méthode qui améliore celles utilisées habituellement par les évaluateurs (souvent limitées à la partie visible de l’iceberg).

Elle permet aux parties (Acheteur/Cédant & Investisseurs/Entrepreneurs) de plonger au plus profond du processus de création de valeur et d’avoir un guide référentiel permettant de mieux argumenter la négociation et d’aboutir in fine à une valeur équitable pour chacun.